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 Agriculture

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firas
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MessageSujet: Agriculture   Agriculture Icon_minitimeSam 25 Aoû - 13:22

Les investissements agricoles en nette progression :
Pendant les 7 premiers mois de l’année en cours, le nombre des opérations d’investissement agricole dans le gouvernorat de Kairouan a atteint 436 opérations ayant nécessité une enveloppe de 5,363 millions de dinars, à même de créer 225 postes d’emploi.
Les subventions accordées par l’Etat sont de l’ordre de 1,2 million de dinars et les crédits n’ont pas dépassé le nombre de 790.
Les composants pour l’économie d’eau d’irrigation ont bénéficié de 1,277 million de dinars dont 42% sous forme de subventions.
Notons que les investissements ont nettement évolué en comparaison avec la même période de l’année 2006 et qu’une grande partie de ces investissements a profité aux équipements pour l’économie et la recherche d’eau d’irrigation.
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MessageSujet: Re: Agriculture   Agriculture Icon_minitimeMar 28 Aoû - 14:05

20 nouveaux projets à El Fahs
Les travaux de mise en œuvre de plus d’une vingtaine de projets, d’un coût global de 3.100.000 dinars, sont actuellement en cours dans la délégation d’El Fahs (gouvernorat de Zaghouan).
Ces projets, qui visent esssentielement à renforcer l’infrastructure agricole dans la région, comportent le forage d’un puits profond, l’aménagement de deux lacs collinaires au niveau des oueds de Sidi Belgacem et Nkhilat, la réalisation de 5 ouvrages pour alimenter la nappe phréatique et l’aménagement de deux périmètres irrigués au niveau des barrages d’El Menzeja et de Kuisset sur une superficie de 84 hectares.
D’autres travaux seront entrepris en vue de l’aménagement de deux kilomètres de pistes vicinales autour du barrage El Kuisset, outre la mise en valeur de 500 hectares de terres agricoles.
Un autre projet d’un coût de 142.000 dinars visant l’approvisionnement en eau potable des délégations d’El Maâtlia et Aïn Belhkir est égalment en cours de réalisation. Son objetif principal est d’améliorer les conditions de vie des habitants dans ces milieux ruraux.
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MessageSujet: Re: Agriculture   Agriculture Icon_minitimeMer 5 Sep - 12:55

Bilan de la campagne céréalière 2006-2007

Vingt millions de quintaux

•Les superficies irriguées ont contribué à cette production avec 2,3 millions de quintaux
La campagne céréalière au titre de 2006-2007 vient de prendre fin après la mise à disposition, dans le cadre des préparatifs, de tous les équipements et outils nécessaires à la production. Ainsi, ont été disponibles près de 2.800 moissonneuses-batteuses, 1.100.000 nouveaux sacs et 11.000 tonnes de fils de fer. D’autres part, ont été ouverts pas moins de 205 centres de collectes dépendant de l’office des céréales et des coopératives centrales, en plus de l’adhésion de collecteurs privés qui se sont joints, pour l’occasion, aux maillons de la chaîne de collecte.
Selon des sources agricoles spécialisées, la récolte céréalière 2006-2007 est estimée à environ 20 millions de quintaux contre 16 millions pour la précédente campagne. Les superficies irriguées ont contribué à cette production avec 2,3 millions de quintaux, ce qui représente 11,5% de la totalité de la production, sachant que les emblavures céréalières ont atteint 1,3 million d’hectares, soit moins que les emblavures de la précédente campagne.
Il est à rappeler, à ce sujet, que la saison céréalière a enregistré un manque de pluie automnale jusqu’à la fin du mois de décembre. Cela a empêché l’extension des emblavures dans les régions du Centre et du Sud. Par ailleurs, une relative régression de la qualité de la production a été enregistrée, caractérisée par une élévation du taux de mitadinage et du taux d’impureté pour le blé dur occasionnés par les conditions climatiques du printemps, malgré les superficies importantes qui ont été traitées par les agriculteurs.
Concernant les mauvaises herbes, les opérations de désherbage ont enregistré une augmentation des superficies d’environ 4% par rapport à la précédente campagne, et ce, grâce aux services techniques agricoles du ministère de l’Agriculture et des Ressources hydrauliques qui n’ont ménagé aucun effort pour sensibiliser davantage les agriculteurs afin de les amener à réaliser à bien cette bénéfique action.
Par ailleurs, dans le cadre du soutien permanent accordé par le Président de la République aux agriculteurs et compte tenu de la spécificité des conditions climatiques de la campagne 2006-2007 et ses répercussions sur l’augmentation des taux de mitadinage et d’impureté pour le blé dur et son incidence sur le revenu des agriculteurs, le Président de la République a ordonné de réduire, à titre exceptionnel pour cette campagne, le niveau des réfactions appliquées sur le mitadinage de 50% et de surseoir à l’application de la réfaction relative au critère de l’impureté.
En outre, dans son discours du 12 mai 2007, le Président Zine El Abidine Ben Ali a ordonné de majorer les prix des céréales, au niveau de la production, d’un dinar par quintal pour le blé dur et le blé tendre, et de deux dinars par quintal pour l’orge et le triticale.
De même, d’autres mesures ont été prises au profit des agriculteurs dont, notamment, le maintien des prix des semences certifiées.
D’autre part, il est à souligner que les préparatifs entrepris par les services agricoles concernés pour la prochaine campagne de céréales 2007-2008 vont bon train. Ainsi les superficies programmées sont d’environ 1,5 million dont 833 mille dans les gouvernorats du Nord et 663 mille dans les gouvernorats du Centre et du Sud.
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MessageSujet: Re: Agriculture   Agriculture Icon_minitimeMer 5 Sep - 12:56

L’agriculture biologique : une pratique sûre et sécurisante à tous les niveaux
• Un rapport du FAO identifie l’agriculture biologique comme source importante d’emploi et un moyen d’améliorer l’autosuffisance alimentaire
«L’agriculture biologique est un système de production agricole basé sur la gestion rationnelle de la fraction du sol, dans le respect des cycles biologiques et de l’environnement, tenant compte des connaissances en écologie pour une production de qualité, équilibrée, plus autonome, plus économe et non polluante », telle est la définition qu’offre l’encyclopédie du concept agriculture biologique. Définition qui nous renvoie inévitablement au débat mondial autour de la détérioration des composantes naturelles de l’écosystème et qui donne, ainsi, à la notion toute son importance.
L’agriculture biologique se construit autour de concepts tels que : système, équilibre, biodiversité, respect des éléments naturels et se fixe comme principal objectif le respect de l’environnement et la protection de ses éléments sur le long terme.
Apparue en guise de réponse au système de production paru au XIXe siècle, qualifié de chimique ( en raison de l’utilisation de produits de synthèse tels que les engrais, les pesticides, les herbicides, etc.), l’agriculture biologique se base sur des méthodes complètement opposées et se caractérise principalement par son refus d’utiliser des produits chimiques.
Vu les coûts élevés qui se rattachent à cette agriculture, elle fut pendant des années exclusivement adoptée dans les pays riches. Ces dernières années, la prise de conscience de l’urgence de l’action environnementale aidant, l’agriculture biologique a été adoptée un peu partout dans le monde. Un rapport récent de la FAO portant sur le thème «Agriculture biologique et sécurité alimentaire» souligne que ce mode d’agriculture était pratiqué dans 120 pays en 2006 sur un total de 31 millions d’hectares et qu’elle représentait un marché de 40 milliards de dollars.
Ce même rapport dresse une liste des points forts et des faiblesses de cette agriculture en matière de contribution à la sécurité alimentaire et propose des solutions en matière de politique et de recherche en vue d’améliorer les performances de l’agriculture biologique sur les plans national, international et institutionnel.
«En gérant la biodiversité dans le temps (rotation des cultures) et l’espace (cultures associées), les agriculteurs bio utilisent la main-d’œuvre et les services environnementaux pour intensifier la production de manière durable. Autre avantage : l’agriculture biologique rompt le cercle vicieux de l’endettement pour l’achat d’intrants agricoles, endettement qui entraîne un taux alarmant de suicides dans le monde rural »(1), souligne-t-on dans le rapport.
Selon le rapport, les pays en développement destineraient la plupart de leurs produits alimentaires bio certifiés vers l’exportation, fait qui améliore la rentabilité de l’activité : «Lorsque les cultures de rente sont liées à des améliorations agroécologiques et procurent des revenus supplémentaires aux paysans pauvres, cela entraîne une meilleure autosuffisance alimentaire et un regain de vitalité pour les petites exploitations agricoles»(2)
Cependant, la pratique de ce mode d’agriculture se rattache à certaines conditions, notamment la connaissance agroécologique et la disponibilité de la main-d’œuvre.
Cette exigence de main-d’œuvre et les gains qui en découlent offrent des opportunités d’emplois tout en sauvegardant les moyens d’existence, souligne une experte de la FAO.
Toujours selon le rapport de la FAO, l’agriculture biologique serait capable de satisfaire les besoins de la population tout autant que celle conventionnelle avec un plus, celui de préserver l’environnement.
A titre de recommandations, le rapport invite les gouvernements à allouer des ressources à l’agriculture biologique et à intégrer ses objectifs et ses actions dans leurs stratégies nationales de développement.
Dans ce même ordre d’idée, il incite à l’investissement pour le développement des ressources humaines et la formation en matière d’agriculture biologique.
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MessageSujet: Re: Agriculture   Agriculture Icon_minitimeVen 7 Sep - 14:54

PRESENTATION DE L'AGRICULTURE TUNISIENNE
Le secteur agricole occupe une place importante dans l'économie tunisienne, dans la mesure où il garantit la sécurité alimentaire du pays, basée essentiellement sur la production nationale et constitue la principale activité dans plusieurs régions.
Caractéristiques structurelles du secteur agricole Agriculture:

Superficie labourable: 4,9 millions d'ha
Superficie irriguée: 402 000 ha
Cultures céréalières: 1,6 millions d'ha
Oliviers: 1,6 millions d'ha
Exploitants: 485 000
Exploitants à temps partiel: 1/3
Pêche

Côtes: 1350 km
Flottille de pêche: 10800 barques actives
Ports de pêche : 41
- Port côtier: 23
- Port hauturier: 10
- Digue abri: 8

Pêcheurs: 50600
Contribution du secteur agricole et de la pêche à l'emploi:21%.
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MessageSujet: Re: Agriculture   Agriculture Icon_minitimeVen 7 Sep - 14:55

Structure de la production agricole
(moyenne pour la période 2000-2005)




Produits
Production
(1000 T)

Céréales
1717

Huile d'olive
140

Agrumes
230

Dattes
114

Pomme de terre
320

Tomates
886

Viandes bovines
51

Viandes ovines
47

Volailles
96

Lait
907

Produits de la mer
101
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MessageSujet: Re: Agriculture   Agriculture Icon_minitimeDim 9 Sep - 13:03

Gabès - Agriculture

Donner une nouvelle impulsion à l’export des grenades



Une production estimée à 24 mille tonnes

Dans le gouvernorat de Gabès, les autorités régionales et les structures agricoles se penchent sur les moyens susceptibles de donner une nouvelle impulsion au secteur de production et d'exportation des grenades, et ce, à travers une série d'actions et de programmes engagés par les divers acteurs et intervenants au secteur, à savoir les agriculteurs, les exportateurs et les structures professionnelles et administratives.



Les efforts consentis, au fil des dernières années, par les différentes parties se sont soldés, en effet, par une remarquable évolution au niveau de la production qui atteindra cette année, selon les prévisions des services techniques compétents, 24.000 tonnes, alors qu’elle ne dépassait guère, il y a quelques années, les 16.000 tonnes.

La région de Gabès, qui compte plus d’ 1.100.000 pieds de grenadiers sur une superficie de 2.600 hectares, contribue à raison de 35% à la production nationale des grenades (estimée cette année à 70.000 tonnes) dont une importante proportion est destinée à l’exportation vers des marchés mondiaux divers dont en particulier les pays d’Europe et les pays du Golfe.

La hausse de la production des grenades dans le gouvernorat de Gabès et dans la délégation de Mareth, en particulier, qui accapare les deux tiers de la production et du nombre des grenadiers dans la région, est due essentiellement aux résultats probants du projet participatif de promotion du secteur des grenades dont les interventions consistent à engager des opérations de taille, d’irrigation, de fertilisation et de traitement biologique dans les oasis et les exploitations de production de grenades, dans le cadre d’un étroit partenariat entre les agriculteurs, les structures professionnelles et les établissements de recherche scientifique agricole.

Pour sa part, le projet de la parcelle pilote de plantation des grenadiers dans la localité de Arram (relevant de la délégation de Mareth) a contribué au prolongement de la période de cueillette des fruits et à l’obtention de résultats encourageants en matière d’économie d’eau et de lutte contre les phénomènes d’éclatement et de pourriture du fruit, et ce, en appliquant les techniques d’irrigation de goutte-à-goutte.

De même, les activités de vulgarisation agricole menées par des techniciens au profit des agriculteurs consistant en une trentaine de journées d’information, une trentaine de séances d’application et 130 visites dans les champs de grenadiers, ont eu un impact positif sur les différentes phases de production et sur la qualité du produit.



Label «Grenades gabésiennes»



Par ailleurs et à l’image de la production, l’exportation a enregistré une nette augmentation. En effet, l’amélioration quantitative et qualitative du produit était pour quelque chose dans la consolidation de la compétitivité des grenades de la région dans les marchés extérieurs et la pénétration de nouveaux marchés.

Les quantités exportées ont atteint leur plus haut niveau au cours de la saison dernière avec près de 3.310 tonnes contre uniquement 1.482 tonnes en 2006, soit une évolution de l’ordre de 123%. Dans ce résultat record, la Libye a été à la tête des marchés sollicitant les grenades de Gabès en accaparant 66% de la quantité exportée, puis vient la France avec 20%, alors que le reste a été acheminé vers près de 14 pays européens, asiatiques et africains.

Les services du ministère de l’Agriculture dans le gouvernorat de Gabès, avec à leur tête le Groupement interprofessionnel des fruits, s’emploie à rééditer l’exploit et battre les records d’exportation de l’année dernière en profitant au maximum des conditions favorables que connaît actuellement le secteur de la production des grenades dans la région. On table cette année sur un chiffre de 5 mille tonnes à exporter.

Dans ce cadre, d’ailleurs, s’inscrit l’organisation, le 5 septembre à Gabès, d’une journée nationale sur la nouvelle saison d’exportation des grenades, avec la participation des divers intervenants du secteur. De même, l’on poursuit l’effort d’encadrement des exportations et de mise en place d’un label commercial pour «les grenades gabésiennes» pour qu’elles se distinguent dans les marchés extérieurs des grenades produites dans d’autres pays
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MessageSujet: Re: Agriculture   Agriculture Icon_minitimeMer 12 Sep - 12:38

Secteur de la pomme de terre

Quand le prix de la semence fausse la donne

Considérée chez nous comme un «produit de base», la pomme de terre fait l’objet de toute une stratégie de développement. On se souvient que, il y a quelques années encore, sa culture se limitait à certaines régions qui étaient les zones de production traditionnelles, celles où les paysans d’origine andalouse l’ont introduite en Tunisie :

le Cap Bon et les alentours de Ras Jbel, dans le gouvernorat de Bizerte. Puis, progressivement, sa culture a gagné de nouvelles régions comme Jendouba ou encore Kairouan. Aujourd’hui, comme le souligne un représentant du Groupement interprofessionnel des légumes, la pomme de terre se cultive un peu partout en Tunisie. Cette extension est bénéfique car elle permet en particulier à un aliment aux vertus reconnues, du point de vue des besoins nutritifs et du développement physiologique des enfants, de se trouver en quantité sur les étals de nos marchés. Et la profusion de l’offre, selon la règle bien connue, est synonyme de prix abordables pour les petites bourses, celles des ménages modestes dont le pouvoir d’achat demeure une préoccupation constante de l’Etat.
Il est vrai, par ailleurs, que dans un souci de préserver le pouvoir d’achat des ménages à revenu faible ou moyen, l’Etat a plafonné le prix de la pomme de terre sur les marchés. Quel que soit le niveau de la demande, et si frénétique qu’elle puisse devenir en certains moments, son prix ne pourra dépasser un certain seuil. L’idée étant que, dans le cas précis de ce légume, le consommateur ne peut pas vraiment se rabattre sur d’autres produits en cas de tendance haussière : il y a là des raisons qui sont : liées à la fois aux coutumes alimentaires et à certains équilibres nutritifs qui rejoignent des exigences sanitaires.
On observe pourtant que, malgré l’extension importante des zones de culture, la pomme de terre demeure un produit qui peut se raréfier. Ce qui amène d’ailleurs l’Etat à recourir à l’importation pour combler le manque. Cette année, le prix de la pomme de terre est resté proche de son plafond au point que la pomme de terre de petit calibre s’est négociée à un prix inhabituellement élevé. Une situation qui peut avoir des conséquences néfastes lorsque le niveau de prix sur la pomme de terre de faible calibre incite les producteurs stockeurs à écouler les quantités normalement destinées à la semence de l’arrière-saison.
Pour M. Raouf Ghariani, qui préside l’Association des producteurs de semences, il existe une pression sur la pomme de terre qui a aussi une dimension internationale. La campagne d’arrachage qui se déroule actuellement en Europe, et en particulier en Bretagne (France), est une campagne qui a souffert des conditions climatiques. La menace du mildiou, principale maladie de la pomme de terre, a nécessité jusqu’à 12 passages de traitement antifongique. En outre, l’effet d’annonce de certains pays voisins, qui ont manifesté par voie d’appel d’offres leur volonté d’acheter de grandes quantités de pommes de terre, risque d’accentuer la tendance haussière sur le marché de la semence pour la prochaine culture de saison, d’ici l’hiver prochain. Puisque, comme chacun sait, la semence correspondant à la culture de saison est, contrairement à celle de l’arrière-saison, une semence nécessairement importée: «Avec l’augmentation des tarifs de transport, on peut arriver à un prix de la semence quatre fois supérieur au prix qu’obtient le producteur au moment de vendre sa récolte. C’est trop!».

Réglementer le commerce des semences

Pour le représentant de l’Association des producteurs de semences, il s’agit d’une situation préoccupante à long terme, car elle peut faire perdre à la culture de la pomme de terre ce seuil de rentabilité qui en fait une culture attrayante.
La question, pour lui, est de savoir comment redonner à cette culture tout son intérêt économique pour le producteur afin que la pomme de terre se maintienne ensuite à un bon niveau sur les étals des marchés. Pas seulement cela, d’ailleurs : «En matière de semences d’arrière-saison, on peut produire du plant pour les marchés sicilien, algérien et libyen, en raison des similitudes du climat…».
Comment y parvenir? «L’Etat sollicite la Caisse de compensation en achetant sur les marchés internationaux les quantités de pommes de terre de consommation destinées à alimenter la demande tout en maintenant les prix à un niveau bas. Pourquoi ces sommes ne seraient-elles pas utilisées aussi pour soutenir les producteurs?». L’aide aux producteurs, qui peut passer bien sûr à travers une prise en charge par l’Etat d’une partie du prix de la semence, mais aussi par un accompagnement technique permettant d’atteindre les niveaux de rendement des grands pays producteurs, aurait comme effet de relancer la production et, à partir de là, de ramener les prix sur les marchés à des niveaux plus raisonnables.
Cette proposition, que son auteur renforce en insistant sur la nécessité de réglementer le commerce des semences, en tant que produits à valeur stratégique dans le système de la production agricole, est assurément de nature à enrichir le débat concernant les moyens de développement du secteur de la pomme de terre en Tunisie, qui tarde peut-être à répondre de la meilleure façon à la nouvelle donne du contexte international.
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MessageSujet: Re: Agriculture   Agriculture Icon_minitimeMer 12 Sep - 12:41

La transformation des céréales en chiffres


- Production : le secteur de la transformation des céréales en Tunisie représente environ 18% de la valeur de la production des industries alimentaires.

- Investissements : il représente environ 14,5% de la totalité des investissements industriels alimentaires.

- Emploi : il procure plus de 18.000 postes de travail, ce qui représente environ 21% de la totalité des emplois des IA.

- Le taux d’encadrement : environ 10%.

- Le taux de croissance annuel moyen du Xe Plan : 3% (l’activité biscuiterie : 10,5%)



I - Activité de trituration des blés



- Nombre des unités : 28

- Capacité annuelle de transformation : 33 millions de qx

- Production annuelle : 21 millions de quintaux dont 11.5 millions de qx de blé tendre et 9.5 millions de qx de blé dur, soit un taux d’utilisation d’environ 64%

- Gammes de produits : farines Ps et Ps-7, semoules SSSE-MG-gg, Son et Gruau.



II - Activité de production des pâtes

et couscous



- Nombre des unités en activité : 16

- Capacité annuelle de transformation : environ 4 millions de qx

- Production : 2.5 millions de qx de pâtes alimentaires et couscous, soit un taux d’utilisation de la capacité d’environ 63%.



III - Activité de la boulangerie



- Capacité annuelle de transformation : peut atteindre les 15 millions de qx de farine et elle est actuellement exploitée à raison de 50%.

IV - Activité de la biscuiterie

- Nombre des unités en activité : 13

- Capacité annuelle de transformation : 70.000 tonnes exploitées à raison de 70% environ.



Programme de mise a niveau



Depuis la création du PMN, le secteur a réalisé plusieurs programmes répartis par activité :

- Activité de trituration des blés : 14 programmes d’une valeur de 45.5 Mdt.

- Activité de production des pâtes et couscous : 8 programmes d’une valeur de 41.5 Mdt

- Activité de la biscuiterie + confiserie : 37 programmes d’une valeur de 51 Mdt.

- Programme de modernisation industrielle : 7 entreprises du secteur (ISO 22000, ISO 14001, ISO9001, BPH et BPF).
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