Adriano contraint à partir
Plus rien ne va pour Adriano. Après avoir récemment fait part de son mal-être dans la presse, l’international brésilien touche le fond. L’Inter Milan a essayé de s’en débarrasser jusque dans les dernières minutes du marché des transferts, mais le délai s’est révélé trop juste. Manchester City, Parme, West Ham, Manchester United, Portsmouth et la Lazio Rome sont venus aux nouvelles avec, plus ou moins, de conviction mais les différentes parties concernées ne sont jamais parvenues à un accord.
L’Inter Milan voulait un prêt. Le joueur n’envisageait qu’un transfert sec. Bref, les négociations n’ont jamais réellement décollé malgré le potentiel du joueur (44 buts en 107 rencontres de Serie A avec le club lombard). Aujourd’hui, Adriano se retrouve dans une situation des plus inconfortables. L’attaquant auriverde est largement distancé par Zlatan Ibrahimovic, Hernan Crespo, David Suazo et Julio Cruz dans l’esprit de Roberto Mancini.
« Son aventure avec l’Inter n’est pas terminée »
Pire, l’attaquant brésilien ne figure pas sur la liste des joueurs retenus par l’entraîneur milanais pour la prochaine Ligue des champions. Les dirigeants lombards ne veulent pas prendre de risque dans la perspective d’un possible transfert l’hiver prochain. La semaine passée, une réunion a même eu lieu pour mettre le joueur en garde. Au prochain écart (alcool, surpoids, absence de l’entraînement), Adriano sera tout bonnement licencié. Le temps de la clémence est révolu.
« Il jouera le championnat, ce qui est très important, et nous donnera un coup de main pour le vaincre », explique le président milanais Massimo Moratti. « La Ligue des champions ? Je savais qu'il serait exclu, j'ai donné mon accord. Mais son aventure avec l'Inter n'est pas pour autant terminée. Cette décision a été prise à l'unanimité, mais sincèrement à contrecœur, parce que la situation dans laquelle nous sommes, avec la carence totale de défenseurs, nous a forcés à prendre cette décision. Ce n'est pas contre le joueur. » L’entourage d’Adriano n’est pas forcément du même avis. Encore l’histoire d’un beau gâchis…