Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -55%
Coffret d’outils – STANLEY – ...
Voir le deal
21.99 €

 

 Tourisme

Aller en bas 
4 participants
AuteurMessage
kam2com
Admin
kam2com


Masculin Nombre de messages : 435
Localisation : Sfax
Date d'inscription : 16/08/2007

Tourisme Empty
MessageSujet: Tourisme   Tourisme Icon_minitimeJeu 16 Aoû - 21:07

Nos hôtels vivent bien leur été. La saison estivale marche à merveille puisque le tourisme enregistre une réussite sans précédente.
Il est très difficile voire impossible de trouver une chambre libre à Hammamet.
C'est le surbooking qui a posé de vrais problèmes à certaines unités hôtelières... On a même enregistré durant cette semaine deux à trois cas de délogement dans certains hôtels à Hammamet.

Ce problème est devenu plus grave dès que certains hôteliers ont osé remplir leurs unités tout en dépassant largement leur capacité. La situation de quelques cas de surbooking enregistrés durant la semaine à Hammamet a obligé certains professionnels de déloger une partie de leur clientèle vers d'autres hôtels et stations. Cette situation s'explique par le fait que certains hôteliers n'ont pas respecté le booking et le contrat avec les tour-opérateurs.

Le surbooking génère plusieurs problèmes et affecte surtout l'image du pays surtout du côté des touristes qui trouvent dans la Tunisie une bonne destination.
Pour faire face à ce problème, des mesures ont été mises en œuvre afin de satisfaire les clients...
Un réseau d'information a été installé et des bureaux sont ouverts 24/ 24 afin que les agents interviennent en cas de besoin pour résoudre les cas de délogement.
Des cellules de suivi sont disponibles afin de contrôler les taux de remplissage des hôtels conformément à la loi.
Les responsables veillent au respect des clauses contractuelles qui lient les tour-opérateurs aux hôtels.

En cas de délogement, ce processus doit être bien étudié, l'hôtel fera en sorte que les clients soient logés dans un hôtel de catégorie similaire ou supérieure.
Tous les hôtels qui pratiquent le surbooking seront sanctionnés financièrement et seront menacés même par la fermeture.
Il y a un remplissage optimum à respecter et nos hôteliers sont appelés à doser et à prévenir ces mauvaises surprises qui risquent de nuire à notre réputation. La saison est prometteuse selon les signes et les objectifs assignés, mais on espère aussi garder la bonne réputation de notre pays avant tout autre profit.
Revenir en haut Aller en bas
https://kam2com.forumdediscussions.com
gonzales
Poussin
Poussin
gonzales


Masculin Nombre de messages : 24
Localisation : Sfax
Date d'inscription : 20/08/2007

Tourisme Empty
MessageSujet: Re: Tourisme   Tourisme Icon_minitimeLun 20 Aoû - 6:46

le tourisme en tunisie cette annéé est beaucoup changer parapor aux annees precedentes c'est beaucoup plus gagnante q'avant meme ci il y avait quelques nuages a nabeul a tunis a sousse et meme a sfax mais le niveau du tourisme tunisien c'est ogmonter et c'est bienet tres important parceque la plus part des revenues de la tunisie sont du tourisme alors souhaitons que ca reste toujours comme ca
Revenir en haut Aller en bas
https://kam2com.forumdediscussions.com/
kam2com
Admin
kam2com


Masculin Nombre de messages : 435
Localisation : Sfax
Date d'inscription : 16/08/2007

Tourisme Empty
MessageSujet: Re: Tourisme   Tourisme Icon_minitimeMar 4 Sep - 8:57

Tourisme P2-N3-3col-coul03-09-2007 Tourisme
El Ghedhabna deviendra plus grande station balnéaire en Tunisie

Mahdia se met à l'heure du tourisme écologique. Les professionnels veulent promouvoir une autre image de la destination qui dispose d'atouts naturels et touristiques inestimables et El Ghedhabna avec son atmosphère si beau, ses magnifiques plages et ses sables dorés a tout pour séduire.

Cette nouvelle station est l'harmonieuse combinaison,où la lumière, l'espace et l'élégance épousent la mer pour créer le cadre idéal pour les vacances. A quelques kms de Mahdia s'étend cette zone vierge au paysage naturel exceptionnel. El Ghedhabna sera la grande station touristique du pays après Yasmine Hammamet. Couvrant 950 hectares , cet espace côtier de Mahdia tire son charme de sa mer couleur de saphir, de ses plages superbes et de ses dunes bordières. Il a tous les atouts pour attirer les investisseurs. C'est pourquoi dans le cadre du développement du tourisme écologique dans la région, le ministère du tourisme a décidé d'aménager d'autres stations touristiques et le projet d'El Ghdhabna s'inscrit dans ce cadre de diversification du produit

Une station de 20.000 lits

La station El Ghedhabna offre un cadre naturel très beau. Elle est en mesure de répondre à toutes les envies. C'est un lieu de détente et de repos. Ses plages et dunes apportent une sensation de liberté au soleil, en demi saison et en hiver. Idéal pour se ressourcer et s'oxygéner les poumons. C'est pourquoi l'on compte l'aménager en la dotant d'une bonne infrastructure hôtelière. 20.000 lits sont prévus dont 16.220 lits hôteliers et 3780 lits résidentiels. Des vacances pour tous les goûts tel est l'objectif des aménageurs. Marina, golf, centres de loisirs, équitation, Sport, ne vous donnent que l'embarras du choix pour vos vacances. L'hôtellerie occupera une place de choix : 13000 lits seront implantés sur 132,59 hectares . La marina sera dotée de 3220 lits alors que 6872 seront réservés à la résidence touristique. Côté animation, 13 hectares seront alloués à la construction d'un théâtre de plein air, l'aménagement d'un montazah, d'un complexe sportif, de zones vertes, d'un parc naturel, d'une zone archéologique et d'un golf. Côté infrastructure, l'on prévoit 5,84 hectare pour les parkings, 55 hectares pour les routes et 3 hectares pour le port de plaisance. Le projet nécessitera une enveloppe 1500 million de dinars dont 1200 émanant des privés et 300 du public. Nul doute que ce grand projet du siècle contribuera à rehausser l'image de marque de Mahdia, une station en plein essor touristique et qui est déterminée à promouvoir le tourisme écologique, un créneau porteur qui a ses adeptes dans le monde
Revenir en haut Aller en bas
https://kam2com.forumdediscussions.com
Zorro
Poussin
Poussin
Zorro


Nombre de messages : 44
Date d'inscription : 05/09/2007

Tourisme Empty
MessageSujet: Re: Tourisme   Tourisme Icon_minitimeMer 5 Sep - 1:35

svp, j'ai entendu parler d'un projet de zone touristique a Sfax "taparura"...
qui peut me donner les détails et si c'est possible avec des photos!!
merci d'avance
Revenir en haut Aller en bas
firas
Elève
Elève
firas


Masculin Nombre de messages : 175
Age : 39
Localisation : tunis
Date d'inscription : 21/08/2007

Tourisme Empty
MessageSujet: Re: Tourisme   Tourisme Icon_minitimeMer 5 Sep - 2:06

virus a écrit:
svp, j'ai entendu parler d'un projet de zone touristique a Sfax "taparura"...
qui peut me donner les détails et si c'est possible avec des photos!!
merci d'avance
Je n'ai pas une grande idée puisque je vit à Tunis mais je crois que ce projet nécessite 420hectar,et je pense qu'ils vont batir une "Marina".
Revenir en haut Aller en bas
kam2com
Admin
kam2com


Masculin Nombre de messages : 435
Localisation : Sfax
Date d'inscription : 16/08/2007

Tourisme Empty
MessageSujet: Re: Tourisme   Tourisme Icon_minitimeMer 5 Sep - 3:44

Le projet TAPARURA

Le projet Taparura à Sfax entre rêve et réalité !!! En longeant la côte tunisienne pour visiter les grandes villes du pays on est émerveillé par les acquis de modernité et d’infrastructure dans le grand Tunis, Nabeul, Hammamet, Sousse, Monastir, Mahdia.. !! mais arrivé à Sfax, le choc, la consternation. Le cadre change complètement, on entre dans une ville défigurée abandonnée, des rues où s’accumulent des ordures de tout genre. Une circulation anarchique et une urbanisation chaotique. Mais au fait où est la mer ? Il y a certes un «port de plaisance» désert !!! serait-ce plutôt un port de complaisance ?

Heureusement, il y a le projet Taparura de réhabilitation de la côte nord de la ville de Sfax. C’est le projet du siècle !! mais de quel siècle parlons nous ? Un projet rêvé, espéré et convoité par les Sfaxiens depuis plus de 20 ans. On désespérait de le voir un jour se réaliser. Taparura devrait remédier à des erreurs du passé qui ont permis d’implanter une usine chimique sur le littoral à quelques centaines de mètres de l’unique plage de Sfax. Les dégâts sur l’environnement et sur l’homme qui ont été occasionnés par cette usine sont énormes. Les énumérer et en discuter feraient couler beaucoup d’encre et on pourrait écrire des livres entiers et non un article.

Ce dossier susciterait des débats douloureux et passionnés mais là n’est pas notre propos ici. Je voudrais insister ici sur les frustrations psychologiques de toute une génération de jeunes sfaxiens des années 60 qui ont connu le Casino et son ambiance, la plage Viriot et le club de natation qui ont accueilli cette jeunesse. Une plage en plein centre ville est un luxe que les jeunes sfaxiens d’aujourd’hui n’ont jamais connu et ne l’imaginent peut être même pas.

En effet, c’est à 30 km de Sfax, en empruntant la route de tous les risques (GP1) qu’on peut espérer atteindre la plage de Chaffar. Faut-il encore rappeler combien de familles de Sfax ont perdu un être cher qui a emprunté cette route juste pour une baignade et pour tremper les pieds dans l’eau. La génération de Sfaxiens orpheline de sa plage, se sent abandonnée et l’espoir de revoir cette plage revivre s’amenuisait de jour en jour. Réhabiliter cette plage est un droit pour les habitants de la région et de tous les tunisiens en général pour lever cette injustice et un devoir pour les décideurs qui ont pris plus de 30 ans pour rétablir la situation. Taparura prévoit la création d’une plage artificielle mais la question reste sera-t-elle panser les blessures et les préjudices moraux subits pendant toutes ces années par cette population de la deuxième ville du pays.

Enfin, mieux vaut tard que jamais, oublions tout cela et pensons à l’avenir de la jeunesse actuelle qui aurait peut être plus de chance que leur parent de profiter d’une opportunité nouvelle. Il leur faudrait cependant patienter encore quelques années pour voir comment leur rêve sera une réalité. Le projet Taparura apporterait certes une plus value économique pour une ville actuellement à l’abandon par les décideurs et par ses propres enfants qui la fuient à la recherche d’un meilleur cadre de vie ailleurs.

Les Sfaxiens ne demandent qu’à croire à ce projet miraculeux mais ils se posent des questions : Comment concilier entre ce projet tant attendu et l’activité d’embarquement des phosphates et de débarquement du soufre par la Granuphos à proximité ? Cette situation serait-elle gérable pour permettre aux Sfaxiens de croire à la pérennité de ce projet ? Est-ce que les efforts seront consolidés pour réhabiliter tout Sfax, la ville d’un demi million d’habitants, cette ville mal organisée souffrant d’une infrastructure routière indigne de sa position économique et de son rang de 2ème ville du pays.
Revenir en haut Aller en bas
https://kam2com.forumdediscussions.com
kam2com
Admin
kam2com


Masculin Nombre de messages : 435
Localisation : Sfax
Date d'inscription : 16/08/2007

Tourisme Empty
MessageSujet: Re: Tourisme   Tourisme Icon_minitimeMer 5 Sep - 3:47

Tourisme Taparuraplus de détail surhttp://www.taparura.com/
Tourisme Im1(1)Tourisme 768
Revenir en haut Aller en bas
https://kam2com.forumdediscussions.com
firas
Elève
Elève
firas


Masculin Nombre de messages : 175
Age : 39
Localisation : tunis
Date d'inscription : 21/08/2007

Tourisme Empty
MessageSujet: Re: Tourisme   Tourisme Icon_minitimeMer 5 Sep - 12:46

Conjoncture touristique

Le balnéaire en pleine forme, le culturel moins
Le tourisme tunisien est passé de belles perspectives pour l’été à une situation préoccupantes où tous les espoirs reposent sur une fréquentation maximale de nos voisins libyens et algériens.
Et même si le début de la saison a été mitigé, l’arrière-saison pourrait sauver la donne pour le secteur avec la bonne tenue escomptée de certains marchés européens, en l’occurrence le marché français. Cependant, il ne faut pas pour autant sonner le glas car la régression constatée sur la Tunisie est tout à fait naturelle. De nouvelles destinations se créent. Les flux changent de direction. Les touristes recherchent le soleil à des prix attractifs et avec pour bonus, une forte charge culturelle. Dans son ensemble, le tourisme tunisien continue d’afficher des résultats qui ne sont pas du tout en retrait de la moyenne nationale.
Ainsi, les huit premiers mois de l’année 2007(au 20 août 2007) qui ont enregistré une croissance de 3.5% par rapport à la même période de l’année 2006, portant ainsi le nombre des entrées à 3.711.388 contre 3.584.854 entrées pendant la même période de l’année précédente, n’occultent point les difficultés qui persistent sur certains marchés tels que le marché allemand. En effet, nos parts continuent d’être érodées sur le marché britannique, italien, espagnol, grec et maltais. Cependant, ces baisses n’affecteront pas les résultats finaux de l’exercice 2007, où l’on table sur quelque 150.000 touristes supplémentaires à la fin de l’année. Vu sous cet angle, le train des réalisations sera évolutif. Cette croissance s’est, par ailleurs, manifestée au niveau du marché européen qui affiche une évolution de 1.8% due notamment à des performances du marché français (+5,2%), le marché scandinave (+23,2%), les Pays Bas (+9,8%) et de certains marchés des pays de l’Est, en l’occurrence la Russie (+23,5%), la Roumanie (+121%). Sur le plan maghrébin, l’évolution a été de 6,3% grâce notamment au bon comportement du marché libyen ( 909.009 entrées). Pour sa part, le marché nord-américain entame une certaine reprise avec une évolution de 7%.
Le cumul des nuitées hôtelières enregistrées, toutes zones confondues, a été de 24.186.615, soit en progression de 1,1% par rapport à la même période de l’année précédente. Au niveau des régions, c’est Djerba qui caracole toujours en première position avec un taux d’occupation de 65,6% et plus de 5.975.319 nuitées.
Elle est talonnée de près par la zone de Sousse qui arrive en deuxième position avec un taux d’occupation de 52% et plus de 4.277.709 nuitées. La région de Yasmine-Hammamet n’est pas restée en rade puisqu’elle affiche un taux d’occupation qui dépasse aussi la barre des cinquante pour cent et plus de 1.651.361 nuitées, soit une hausse de 1,8% par rapport à la même période de l’année précédente. La région de Tunis-Zaghouan accuse pour sa part une contre performance de -7,3% soit une régression de près de 100 mille nuitées par rapport à 2006. Il est à signaler une forte progression des réalisations au niveau de la zone Sbeitla-Kasserine (+78%), ce qui augure du retour de l’activité circuits et excursions vers le Sud et le Centre du pays. Hormis cette zone, il est indéniable que c’est toujours la façade littorale qui booste les résultats alors que le culturel ne parvient pas encore à tirer son épingle du jeu comme en attestent les résultats maigrichons de la zone Gafsa-Tozeur (-8,3%) ou encore Kairouan (-3,9%).
Les recettes touristiques ont totalisé 1.812,3 millions de dinars soit une augmentation de 9,1% par rapport à la même période de l’année 2006. Cette augmentation substantielle en devises confirme la montée en gamme du produit touristique tunisien et la pertinence des choix sur la diversification de la clientèle, en attirant notamment des touristes tournés vers le haut de gamme en l’occurrence le golf et le thalasso.
Revenir en haut Aller en bas
firas
Elève
Elève
firas


Masculin Nombre de messages : 175
Age : 39
Localisation : tunis
Date d'inscription : 21/08/2007

Tourisme Empty
MessageSujet: Re: Tourisme   Tourisme Icon_minitimeMer 5 Sep - 12:49

Réinventer le secteur
Avec le salon touristique Top Résa, la chasse aux nouveaux clients est lancée. L’ensemble des professionnels du tourisme débarquera à Deauville dans quelques jours, animés d’un ardent esprit de conquête.
Chacun s’emploiera à fourbir ses armes et à se présenter sous son meilleur jour afin d’attirer les plus belles pépites parmi les réseaux émetteurs. La foire d’empoigne promet de belles passes, cependant nos professionnels y seront-ils suffisamment agressifs ?
Certes, le serpent de la mer alimente les débats de la profession depuis des années pour savoir comment mieux vendre la Tunisie. Administration et profession ne savent plus à quel saint se vouer non pas pour attirer de nouveaux clients mais pour conserver leurs parts de marché. Avec plus de 36 millions de nuitées vendues en Tunisie, le rôle des tour-opérateurs qui s’effrite un peu partout dans le monde est loin d’être maigrichon dans notre pays. Et pour preuve, certains professionnels ont fini par jeter l’éponge estimant qu’ils n’ont pas les moyens de résister au rouleau compresseur des T.O.
Mais les derniers des «mohicans», qui n’entendent pas se laisser tondre la laine sur le dos si facilement, sont partis tels des «Don Quichotte» combattre des moulins à vents. Pourtant, on le savait depuis longtemps que le salut viendrait de l’offre alternative, de la qualité des services, la technologie de l’information, de la prolifération des liaisons aériennes à bas prix et d’une thématisation des produits où culture, bien-être, gastronomie, agrémentent davantage le séjour de nos convives.
Certes, rien n’est impossible pour celui qui souhaite aller de l’avant mais partir sans brochures, sans contacts, sans avoir développé un site marchand et sans avoir quelque chose de nouveau à offrir à ces partenaires, ne serait qu’un vain coup d’épée dans l’eau.
Revenir en haut Aller en bas
firas
Elève
Elève
firas


Masculin Nombre de messages : 175
Age : 39
Localisation : tunis
Date d'inscription : 21/08/2007

Tourisme Empty
MessageSujet: Re: Tourisme   Tourisme Icon_minitimeMer 5 Sep - 12:50

Palmarès des stations touristiques

Djerba à l’honneur

Avec 1.300 km de côtes, dont 600 km de plages, le balnéaire, qui est le produit de base du tourisme tunisien, reste le produit phare de la destination.
D’ailleurs, les stations touristiques balnéaires qui se tournent de plus en plus vers le luxe, le bien-être, le golf et le culturel ont poussé les TO à s’impliquer davantage sur la destination comme en témoigne cette présence accrue de nos stations balnéaires dans les brochures des voyagistes.
A la fin de cette saison touristique, c’est la station balnéaire Djerba-Zarzis qui tient le haut du pavé avec un taux d’occupation moyen qui frôle 66% et plus de 5.975.319 nuitées. La zone de Sousse, caracole toujours en deuxième place avec 59% de taux d’occupation et plus de cinq millions de nuitées. En troisième position, on trouve Nabeul-Hammamet, avec 4.239.163 nuitées et taux d’occupation de 50,3%. Enfin, Monastir, Yasmine-Hammamet et Mahdia arrivent respectivement en quatrième (2.610.000 nuitées), cinquième (2.023.000 nuitées) et sixième position (1.171.000 nuitées).
Revenir en haut Aller en bas
kam2com
Admin
kam2com


Masculin Nombre de messages : 435
Localisation : Sfax
Date d'inscription : 16/08/2007

Tourisme Empty
MessageSujet: Re: Tourisme   Tourisme Icon_minitimeMer 12 Sep - 12:04

Tourisme — Mise à niveau



Evaluation de la phase pilote du programme de mise à niveau des établissements hôteliers

Qualité de prestations supérieure et meilleure compétitivité

La lecture des chiffres et des indicateurs du tourisme tunisien mettent en évidence tous les efforts consentis par le gouvernement afin de tirer vers le haut, un secteur clé de l’économie nationale.


Ces mêmes chiffres révèlent néanmoins que le tourisme tunisien, comme partout dans le monde d’ailleurs, est affecté parfois par les crises internationales. En 2002, par exemple, les arrivées de touristes ont baissé de 6% par rapport à 2001, ce qui a fait reculer les entrées en devises de 13 %. Les devises ont enregistré aussi une baisse supplémentaire en 2003 de 4,6%. Malgré la reprise des années 2004 et 2005, cette crise conjoncturelle a fait ressortir quelques fragilités de l’industrie touristique tunisienne. Il est à noter dans ce sens la faible diversification du produit, la focalisation excessive sur le produit balnéaire, l’insuffisance de la maîtrise de la fonction commerciale du marché touristique, la qualité moyenne des produits offerts et la faible rentabilité des établissements touristiques. «Pour dépasser ces lacunes et stimuler davantage l’industrie touristique en Tunisie, le gouvernement avait décidé de mettre en place un programme de mise à niveau des établissements hôteliers (PMNH). Ce programme a été élaboré lors d’un conseil ministériel datant du 23 juin 2004» déclare M. Habib Ammar, directeur général du bureau de la mise à niveau touristique. Il précise que ce programme avait commencé par une phase pilote, concernant 45 unités hôtelières, en septembre 2005 et avait pour principal objectif de valider l’approche adoptée pour la mise en œuvre du programme et de tester les procédures et les mécanismes et la réalisation de tout le PMNH.
«Les principaux objectifs de ce programme consistent à améliorer la compétitivité et la rentabilité du secteur hôtelier, à renforcer sa capacité à résister aux aléas extérieurs et à stimuler sa croissance en termes de résultats financiers, de recettes en devises et de création d’emplois», précise M. Ammar, insistant sur le fait que ce programme vise également à aider à l’émergence d’un nouveau modèle de développement fondé sur la demande, la diversification du produit et la reclassification de l’offre existante. Aussi cette expérience pilote a pour but d’exiger la qualité de toute la chaîne de services composant le produit touristique tunisien, sans oublier une commercialisation adaptée aux divers segments de marchés, la création et la promotion d’une bonne image de marque du label tunisien. Ce programme ambitionne également une professionnalisation des métiers à travers une formation initiale et continue de qualité.
Le premier responsable du programme nous indique que les grands axes stratégiques du PMNH s’articulent essentiellement autour de l’amélioration de la qualité de services offerts par les établissements hôteliers, l’adoption d’un programme de formation qui améliore la gestion des ressources humaines (plan de carrière…), l’introduction des nouvelles technologies de l’information et de la communication, l’assainissement financier du secteur, la protection de l’environnement (direct et indirect des hôtels), l’adhésion au programme national d’économie d’eau et d’énergie, la mise en place d’instruments de veille stratégique en plus de la mise à niveau institutionnelle et réglementaire.
«Notre expérience pilote avait commencé par 45 premières unités dont les plans de mise à niveau étaient approuvés par le Copil. Les investissements proposés de mise à niveau s’élèvent à 136,4 millions de dinars, ce qui représente en moyenne 3 millions de dinars par projet», note M. Ammar. Il nuance cependant : les investissement jugés éligibles à la prime de mise à niveau étaient de 78,7 millions de dinars, une somme partagée entre les investissements matériels (86%) et immatériels (14 %). Les investissements d’extension sont portés à 71,2 millions de dinars. Ces établissements peuvent bénéficier de 70 % du coût des études pour l’établissement d’un plan de mise à niveau avec un plafond de 20 mille dinars et une prime de 10 % sur l’ensemble des investissements de mise à niveau. Le plafond pour cette prime s’élève à 150 mille dinars pour chaque établissement.
M. Ammar résume les caractéristiques générales de ces unités :«Elles ont une capacité de 24.192 lits, un âge moyen de 22 ans et assurent 6.795 emplois directs, soit 3.059 employés permanents et 3.736 autres occasionnels». Ces établissements sont un échantillon représentatif de toutes les régions touristiques. Il souligne que cette expérience pilote avait permis de mieux cerner les faiblesses dont souffre l’industrie touristique. «Malgré les efforts déployés par l’Etat pour améliorer le secteur, quelques unités restent en deçà des attentes et présentent des produits parfois peu attrayants, d’autres ne savent pas commercialiser intelligemment leurs produits par manque d’expérience ou de budgets consacrés. Nous avons constaté lors du dépouillement des résultats de cette phase pilote que d’autres établissements hôteliers ne sont pas en mesure de suivre les changements que connaît le secteur du tourisme aussi bien sur le plan intérieur qu’extérieur. Ces derniers mettent un peu plus de temps pour changer leurs décors ou pour introduire toutes les nouvelles technologies nécessaires à leur pérennité et conformes à la demande de leur clientèle. Sur les 45 hôtels retenus par l’échantillon, seulement 17 possèdent un site web et 9 uniquement font les réservation «on line». Autres lacunes connues par les professionnels du tourisme en Tunisie, la gestion des ressources humaines. Tous les hôteliers doivent réfléchir au recrutement des profils adéquats. Ils doivent aussi penser à maintenir leur rendement au plus haut niveau, sinon l’améliorer par une formation continue, des plans de carrière et toutes autres sortes de motivation. Nous avons pu constater aussi que les problèmes d’énergie, d’eau et d’environnement ne préoccupent pas les professionnels de la même manière», résume M. Ammar qui se réjouit des actions qualités dégagées suite à ce programme. «Sur 45 unités, nous avons dégagé 26 actions ISO 9001, 21 actions 14001, 30 actions 22000, 7 actions HACCP et une action certifiée système de management de la santé et de la sécurité au travail ISO 18001».
Revenir en haut Aller en bas
https://kam2com.forumdediscussions.com
Contenu sponsorisé





Tourisme Empty
MessageSujet: Re: Tourisme   Tourisme Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Tourisme
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: Business :: Suivi de l'actualité économique nationale-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser