Le Programme de Mise à Niveau en Tunisie

Vous savez tous chers forumiens que chaque pays doit s'adhérer au système de mondialisation et de libre échange malgré que certains disent que ce nouveau système n'est qu'en faveur des pays fort économiquement.
Le libre échange est une doctrine économique pronant la libérté de circulation de biens et services entre les pays en supprimant les frais douanière.Et parmi ces programmes de libre échange on tire l'exemple du partenariat entre la Tunisie et L'Union Européenne qui va entrer en vigueur après quelques mois.c'est à dire que nos produits vont étre vendu en Europe avec un prix inférieur au prix actuel(car on supprime les frais douanières)tout comme les produits européennes.c'es pour cette raison que nos entreprises vont étre mises en concurrence directe avec celles de l'Union Européenne,C'est pourquoi il faut poser la question suivante:Est-ce que nos entreprises peuvent affronter les entreprises européenne?est-ce qu'ils peuvent arracher leurs places sur le marché?Est-ce que le consommateur tunisien va consommer le "made in tunisia"tout en fermant les yeux sur la qualité du produit?
Avant de répondre à ces question je veut juste ajouter que pour étre au niveau de la forte concurrence,l'Union Européenné a accordé des credits pour la république Tunisienne pour restructurer ses entreprises et son infrastructure: c'est le programme de mise à niveau.

On peut dire que la Tunisie essaye déjà-et en quelque sorte avec succés-de se protéger.
En effet, la tunisie mise désormais sur les services et sur la qualifcation de son peuple, puisque le cerveau Tunisien s'exporte trés bien.
Plusieurs entités se créent un peu partout en Tunisie avec l'affluence des bureaux d'études, d'ingenierie et autres tels que cabinets de communication, centres d'appels et bureaux de développement informatique.
Cette orientation a plutôt bien réussi et s'exporte trés bien. Il faut d'ores et déjà penser international.
quant au "mise à niveau", c'est un programme qui vise à aider les entreprises à se mettre au niveau mondial ou au niveau compétitf.
Il est basé sur un diagnostic qui se fait par un cabinet spécialisé. Ce dernier analyse les capacités de l'entreprise et surtout prends en considération ses forces et ses faiblesses en analyse interne et les opportunités et menaces que présente son environnement. Suite à quoi il prépare avec l'entreprise concernée un plan de développement constitué d'investissements matériels et immatériels que l'etat devra approuver par suite en totalité ou partiellement. Les investissements acceptés par l'etat seront remboursés ultérieurement avec un pourcentage qui atteint les 70% dans certains cas.

Mais malheureusement mon ami,L'argent dépensé pour ce programme de "Mise à niveau"est mal exploité par la plupart de nos entrprises qui veulent mettre le maximum de ces credits dans leurs comptes bancaires,méme leurs politiques de formation se fesaient d'une manière arbitraire,par exemple il est necéssaire de bien former le personnel afin d'utliser convenablement les nouvelles machines et ces stages de formation doivent se faire en etranger,malheureusement il y en a beaucoup qui font ce stage en Tunisie alors qu'il va etre comptabiliser en étranger!!!!!!!

Zaghouan - Infrastructure

Investissements de huit millions de dinars dans le secteur agricole
Un programme de développement visant la consolidation de l'infrastructure du secteur de production et la mise à niveau de son environnement est en cours d'exécution dans la délégation de Zriba (gouvernorat de Zaghouan).

L’objectif de ce programme, dont les investissements globaux sont estimés à huit millions de dinars, est de consolider le secteur agricole dans la délégation.

Il prévoit le forage d’un puits profond dans la zone de Bouchik, la réalisation d’un lac collinaire sur l’oued Jelas et l’installation de 5 structures d’alimentation des nappes phréatiques dans la même région.

Le programme prévoit en outre l’aménagement de deux zones irriguées à Bouachir et El Mhiris sur une superficie globale estimée à 250 hectares, outre l’aménagement de plusieurs circuits agricoles à l’intérieur des zones irriguées. Le coût global de ces projets est estimé à plus de deux millions de dinars.

Dans le cadre du même programme, la zone industrielle de Zriba a été agrandie, atteignant une superficie globale de 20 hectares, outre la consolidation du tourisme par l’aménagement de la route reliant Zriba au village berbère Zriba-Supérieur. La délégation est en outre inscrite au sein des zones de développement régional dans le domaine du tourisme culturel.

L’un des plus importants projets de ce programme est l’aménagement et le bitumage de plus de 10 kilomètres de circuits menant aux régions d’El Kmaïsia, Aïn Zkir, Ain Akka, Ouled Youssef et la route menant à la zone industrielle de Zriba sur une longueur de 2 kilomètres.

Le secteur des communications occupe une place importante au sein du programme, avec la création de trois centrales téléphoniques et l’installation d’un câble de fibres optiques entre la ville de Zaghouan et Hammam Zriba.

Qu’est ce que la mise à niveau ?

Le concept de mise à niveau a été crée dans un nouveau contexte de libéralisation marqué principalement, pour la majorité des pays en développement, par l’adhésion aux accords d’association pour les zones de libre échange et à l’accession à l’OMC.

C’est un processus continu qui vise à:

Préparer et adapter l’entreprise et son environnement au niveau des exigences du libre échange.
Introduire une démarche de progrès, de renforcement des points forts et de résorption des faiblesses de l’entreprise.
Ce processus s’adresse aux entreprises viables et performantes car il ne s’agit pas, au travers des actions de mise à niveau, de mener des opérations d’assainissement financier ou de sauvetage d’entreprises en difficulté mais d’impliquer en premier lieu l’entreprise dans un processus de compétitivité et d’amélioration de ses performances.

Avantages de la mise à niveau :

La démarche permettra à l’entreprise de moderniser ses équipements et surtout d’élever le niveau de sa compétitivité par :

La mise en place de systèmes de production, d’organisation et de gestion répondant aux normes et standards connus dans le secteur.
Le développement :
de la formation et perfectionnement
de la qualité et certification
du marketing et recherche de marchés
des alliances et partenariats...
La décision de réaliser une mise à niveau relève d’un choix volontaire de entreprise.

Procédure de la mise à niveau

La procédure de mise à niveau définie par le bureau de mise à niveau, comprend plusieurs étapes :

Diagnostic générale de l’entreprise : ce diagnostic est effectué par des bureaux d’études
Evaluation du dossier par le COPIL : une fiche d’évaluation pour chaque entreprise est établie pour vérifier la conformité du programme établi par le bureau d’étude aux besoins réels de l’entreprise
Décision prise par le comité général du bureau de MAN : dans le cas où le bureau approuve le dossier, une vérification est nécessaire pour le déblocage des fonds. Cette vérification est faite par un centre technique qui a pour mise de constater les réels investissements de l’entreprise. Si les investissements sont conformes au programme, le déblocage des subventions se fera.
Le bureau de mise à niveau doit s'assurer que l’entreprise possède les capacités et les ressources nécessaires pour réaliser le diagnostic stratégique global et élaborer le plan de mise à niveau dans le respect des règles d'éligibilité.

Réglementations et éligibilité
Sont éligibles à ce programme, les entreprises industrielles et les entreprises de services liés à l’industrie et en activité depuis au moins 2 ans.
Cette entreprise doit disposer d’un potentiel de croissance et ne ^présentant pas de difficultés économiques.

Eléments constitutifs du dossier

Plusieurs éléments doivent être fournis par l’entreprise au bureau de mise à niveau :

Une étude de diagnostic et de plan de mise à niveau en 3 exemplaires
Un schéma de financement du plan de mise à niveau *les accords de financements des bailleurs de fonds
Les états financiers des 3 dernières années
Les tableaux d’amortissements et des investissements des 3 dernières années
Pour les investissements immatériels, les devis relatifs à ces investissements
Pour les investissements matériels, les factures proforma
Une fiche de caractérisation de l’entreprise dûment remplie
La facture définitive de l’étude de diagnostic et de plan de MAN.
Encouragements financiers

Le FODEC subvention les entreprises éligibles au programme pour leurs investissements matériels et immatériels (on va s'interesser la prochaine fois de ces encouragements financiers)

Eligibilité
Les entreprises concernées
Sont éligibles à ce programme, les entreprises industrielles en activité au moins depuis deux ans et:

disposant d’un potentiel de croissance/ d’un marché porteur
ne présentant pas de difficultés économiques

Les actions

Les investissements éligibles au concours du FODEC se classent en deux catégories:

les investissements immatériels:
Etudes de diagnostic
Autres investissements immatériels
les investissements matériels
Les primes

Pour les investissements immatériels:

70% du coût des études de diagnostic préalable plafonnée à 30.000 DT
et 70% du coût des autres investissements immatériels.

[url]Pour les investissements matériels:[/url]

20% de la part de l’investissement de restructuration dans le cadre de la mise à niveau financée par des fonds propres.
et 10% du reliquat de l’investissement de restructuration dans le cadre de la mise à niveau financée par d’autres ressources.

Ces primes peuvent êtres cumulées aux avantages accordés par le code d’incitations aux investissements dans le cadre du développement régional.

Le cumul des primes ne peut dépasser 25% du coût de l’investissement et ce compte non tenu des aides financières octroyées au titre des investissements immatériels.

Les procédures

L’approbation

L’approbation du plan de mise à niveau par le comité de pilotage (COPIL) est faite sur la base d’un dossier comprenant, notamment, une étude de diagnostic et un plan de mise niveau élaborés soit par un centre technique soit par un bureau d’études soit par un groupe de consultants.

Les éléments constitutifs du dossier

L’étude de diagnostic/Plan de mise à niveau en trois (03) exemplaires.
Le schéma de financement du Plan de Mise à Niveau hors prime;
Les accords de financement des bailleurs de fonds;
Les états financiers des quatre dernières années;
Les tableaux d’amortissements et des investissements des trois dernières années;
Les factures proforma des investissements matériels à effectuer;
Les devis relatifs aux investissements immatériels à effectuer;
La fiche de caractérisation de l’entreprise dûment remplie;
La facture définitive de l’étude de diagnostic/ Plan de Mise à Niveau.

Le déblocage

Le déblocage se fait sur la base d’un suivi et d'un constat effectués par les centres techniques concernés.

Pour le diagnostic/Plan de mise à niveau, le déblocage se fait en une seule tranche.
Pour les actions du Plan de mise à niveau, les déblocages s’effectueront au maximum en trois (03) tranches:

40% pour la première tranche
30% pour la deuxième tranche
30% pour la troisième tranche

Evaluation de la phase pilote du programme de mise à niveau des établissements hôteliers

Qualité de prestations supérieure et meilleure compétitivité
La lecture des chiffres et des indicateurs du tourisme tunisien mettent en évidence tous les efforts consentis par le gouvernement afin de tirer vers le haut, un secteur clé de l’économie nationale.

Ces mêmes chiffres révèlent néanmoins que le tourisme tunisien, comme partout dans le monde d’ailleurs, est affecté parfois par les crises internationales. En 2002, par exemple, les arrivées de touristes ont baissé de 6% par rapport à 2001, ce qui a fait reculer les entrées en devises de 13 %. Les devises ont enregistré aussi une baisse supplémentaire en 2003 de 4,6%. Malgré la reprise des années 2004 et 2005, cette crise conjoncturelle a fait ressortir quelques fragilités de l’industrie touristique tunisienne. Il est à noter dans ce sens la faible diversification du produit, la focalisation excessive sur le produit balnéaire, l’insuffisance de la maîtrise de la fonction commerciale du marché touristique, la qualité moyenne des produits offerts et la faible rentabilité des établissements touristiques. «Pour dépasser ces lacunes et stimuler davantage l’industrie touristique en Tunisie, le gouvernement avait décidé de mettre en place un programme de mise à niveau des établissements hôteliers (PMNH). Ce programme a été élaboré lors d’un conseil ministériel datant du 23 juin 2004» déclare M. Habib Ammar, directeur général du bureau de la mise à niveau touristique. Il précise que ce programme avait commencé par une phase pilote, concernant 45 unités hôtelières, en septembre 2005 et avait pour principal objectif de valider l’approche adoptée pour la mise en œuvre du programme et de tester les procédures et les mécanismes et la réalisation de tout le PMNH.
«Les principaux objectifs de ce programme consistent à améliorer la compétitivité et la rentabilité du secteur hôtelier, à renforcer sa capacité à résister aux aléas extérieurs et à stimuler sa croissance en termes de résultats financiers, de recettes en devises et de création d’emplois», précise M. Ammar, insistant sur le fait que ce programme vise également à aider à l’émergence d’un nouveau modèle de développement fondé sur la demande, la diversification du produit et la reclassification de l’offre existante. Aussi cette expérience pilote a pour but d’exiger la qualité de toute la chaîne de services composant le produit touristique tunisien, sans oublier une commercialisation adaptée aux divers segments de marchés, la création et la promotion d’une bonne image de marque du label tunisien. Ce programme ambitionne également une professionnalisation des métiers à travers une formation initiale et continue de qualité.
Le premier responsable du programme nous indique que les grands axes stratégiques du PMNH s’articulent essentiellement autour de l’amélioration de la qualité de services offerts par les établissements hôteliers, l’adoption d’un programme de formation qui améliore la gestion des ressources humaines (plan de carrière…), l’introduction des nouvelles technologies de l’information et de la communication, l’assainissement financier du secteur, la protection de l’environnement (direct et indirect des hôtels), l’adhésion au programme national d’économie d’eau et d’énergie, la mise en place d’instruments de veille stratégique en plus de la mise à niveau institutionnelle et réglementaire.
«Notre expérience pilote avait commencé par 45 premières unités dont les plans de mise à niveau étaient approuvés par le Copil. Les investissements proposés de mise à niveau s’élèvent à 136,4 millions de dinars, ce qui représente en moyenne 3 millions de dinars par projet», note M. Ammar. Il nuance cependant : les investissement jugés éligibles à la prime de mise à niveau étaient de 78,7 millions de dinars, une somme partagée entre les investissements matériels (86%) et immatériels (14 %). Les investissements d’extension sont portés à 71,2 millions de dinars. Ces établissements peuvent bénéficier de 70 % du coût des études pour l’établissement d’un plan de mise à niveau avec un plafond de 20 mille dinars et une prime de 10 % sur l’ensemble des investissements de mise à niveau. Le plafond pour cette prime s’élève à 150 mille dinars pour chaque établissement.
M. Ammar résume les caractéristiques générales de ces unités :«Elles ont une capacité de 24.192 lits, un âge moyen de 22 ans et assurent 6.795 emplois directs, soit 3.059 employés permanents et 3.736 autres occasionnels». Ces établissements sont un échantillon représentatif de toutes les régions touristiques. Il souligne que cette expérience pilote avait permis de mieux cerner les faiblesses dont souffre l’industrie touristique. «Malgré les efforts déployés par l’Etat pour améliorer le secteur, quelques unités restent en deçà des attentes et présentent des produits parfois peu attrayants, d’autres ne savent pas commercialiser intelligemment leurs produits par manque d’expérience ou de budgets consacrés. Nous avons constaté lors du dépouillement des résultats de cette phase pilote que d’autres établissements hôteliers ne sont pas en mesure de suivre les changements que connaît le secteur du tourisme aussi bien sur le plan intérieur qu’extérieur. Ces derniers mettent un peu plus de temps pour changer leurs décors ou pour introduire toutes les nouvelles technologies nécessaires à leur pérennité et conformes à la demande de leur clientèle. Sur les 45 hôtels retenus par l’échantillon, seulement 17 possèdent un site web et 9 uniquement font les réservation «on line». Autres lacunes connues par les professionnels du tourisme en Tunisie, la gestion des ressources humaines. Tous les hôteliers doivent réfléchir au recrutement des profils adéquats. Ils doivent aussi penser à maintenir leur rendement au plus haut niveau, sinon l’améliorer par une formation continue, des plans de carrière et toutes autres sortes de motivation. Nous avons pu constater aussi que les problèmes d’énergie, d’eau et d’environnement ne préoccupent pas les professionnels de la même manière», résume M. Ammar qui se réjouit des actions qualités dégagées suite à ce programme. «Sur 45 unités, nous avons dégagé 26 actions ISO 9001, 21 actions 14001, 30 actions 22000, 7 actions HACCP et une action certifiée système de management de la santé et de la sécurité au travail ISO 18001».