l'art plastique en tunisie

En Tunisie, la sculpture a connu son heure de gloire à l'époque romaine. De nos jours, elle est peut pratiquée par les artistes tunisiens malgré la présence de sculpteurs de talent tels que Marzouk et Hedi Selmi, dont plusieurs oeuvres figurent au musée d'art moderne de Tunis. C'est l'art pictural qui est le plus représentatif des arts plastiques. L'école tunisienne de peinture compte plusieurs générations d'artistes. Dans les années quarante est née l'école de Tunis et à la fin des années soixante elle est à son apogée grace à des artistes tels que Ammar Foorat, peintre de la Tunisie authentique Ali Ben Salem et Jalel Ben Abdallah qui ont réactualisé la miniature (genre majeur de l'art pictural arabe), Cjorgi, Bellagha et Zoubeir Turrbli, peintures de Tunis traditionnel. Les optons artistiques de la génération montante vont du pseudo-abstrait au " naïf ". Certains peintres tel que Nja Mahdaoui passant de l'abstraction lyrique à l'art calligraphique, ont réinventé le signe, le faisant passer dans l'abstrait, la lettre arabe devenant un élément plastique pur.

c'est vraiment touchant les photos

Poussin Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 22/08/2007

Vraiment en Tunisie on a des artistes qui ont des beaux idées et on voit les tableaux précédents.

oui t'as raison

Khairallah expose à Sidi Bou Saïd

L’artiste peintre tunisien Chawky Khairallah expose depuis samedi, à Sidi Bou Saïd, une cinquantaine de tableaux.

«Sidi Bou Saïd», «La Médina de Tunis», «Korba», «La Marsa», sont autant de tableaux réalisés dans un style classique et empreints de nostalgie et de souvenirs d’enfance.

Cette exposition qui se poursuivra tout au long du mois de septembre, est la quatrième de l’artiste, qui a déjà exposé deux fois à La Marsa en 2003 et 2004 et à Sidi Bou Saïd en 2006.

Né en 1945, Chawki Khairallah est autodidacte. Il a longtemps séjourné à Paris, où il s’est imprégné des principaux courants artistiques

Galerie Ali-Guermassi

La mémoire exaltée de Seïf Fattouche

• Une exposition des plus originales qui met en scène des personnes de légende, presque oniriques, musardant aux portes du sublime et de la grande élévation de l’âme

L’exposition qui se déroule actuellement à la galerie Ali-Guermassi est celle que l’on attendait depuis longtemps. C’est celle de la mémoire qui, dans un bel effet de renvoi en miroir, autorise la manière de se réapproprier son riche passé, trop méconnu encore, et de laisser les fantômes se retrouver.
Le thème traité par l’artiste Seïf Fattouche s’organise autour de la farouche résistance armée des tribus tunisiennes face aux armées coloniales lors de la campagne de 1881.

L’art empreint d’héroïsme
Quinze peintures à l’huile, de différentes dimensions, lèvent le voile sur les hauts faits d’armes de ces braves hommes qui, au péril de leur vie, ont défendu âprement l’honneur du pays et la souveraineté nationale. Des toiles qui, selon la volonté de l’artiste, véhiculent une image qui se veut une représentation tout à fait proche de la réalité avec ses zones d’ombre et de lumière.
Ici, à la galerie Guermassi, c’est le mythe de la résistance armée face aux armées d’occupation, de la lutte pour l’affirmation de soi qui explose en feu d’artifice. Nous voilà face à l’art à la fois très pensé, très réfléchi et l’art empreint d’héroïsme.
Couleurs et graphismes ouvrent une multitude de potentialités à partir du même sujet, ici le héros de guerre en l’occurrence. Devant ses toiles, le regard, tout d’abord attiré par l’élégance et la finesse de la palette posée dans une matière, découvre bientôt la précision du dessin. Son œuvre va au-delà de l’apparence de courage et de lutte en demeurant une expression personnelle où se devine une véritable jouissance de peindre.

Chaque élément ou combattant ici est un symbole et on entre, peu à peu, dans ce travail très exigeant où l’imaginaire rejoint la réalité dans une écriture sensible, reflet des préoccupations de cet artiste autodidacte, de ses interrogations, de ses angoisses, de ses attentes.
L’œuvre de Seïf Fattouchi, imbue d’évocations formelles, reste attachée aux réminiscences d’une page glorieuse de notre histoire. La liberté, au bout du canon de la carabine fièrement brandie, transcende les personnages de l’artiste. Ces preux guerriers qui entraînent le spectateur vers les plus hautes cimes du sublime.

* L’exposition intitulée «La mémoire exaltée», qui se tient à la galerie Ali-Guermassi, se poursuivra jusqu’au 12 septembre

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